ÉCHOS
19 Mai 2016

Air shark: le requin monumental de l’aéroport Côte d’azur

PCommuniqué de presse
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Le 10 juin prochain, Amélie Lengrand et Sophie Paumelle de LAPS inaugurent «Air shark» à l’aéroport Nice Côte d’azur.

Leur sculpture monumentale de requin suspendu dans le patio du terminal 1 accompagne le voyageur dès son entrée dans l’aéroport et ouvre le hall à un nouvel espace d’évasion. A l’origine de ce projet, une histoire de coup de coeur. Celui de Filip Soete, directeur marketing et communication de l’aéroport. Séduit par le travail du duo, il leur propose de réaliser le requin qui deviendra «Air Shark». Cette oeuvre permet de mettre en avant le requin, généralement perçu dans l’imaginaire collectif comme une des créatures les plus dangereuses, méconnu et galvaudé par le mystère du monde sombre des fonds marins dont il est le souverain. Conçu spécialement pour l’aéroport Nice Côte d’azur, son corps ajouré en bois de peuplier tressé imprègne le lieu dans son mouvement naturel. L’oeuvre permet aussi d’offrir un nouveau regard au visiteur sur ce monumental poisson.

LAPS est un duo d’artistes composé d’Amélie Lengrand et de Sophie Paumelle. Sensibles à tout ce qui a trait au monde imaginaire et onirique, LAPS donne vie aux différentes inspirations par le biais de matériaux bruts : bois, papier, tissu. Elles s’intéressent particulièrement à la transformation et aux performances d’un même matériau. Pensé comme un jeu de construction, celui-ci est détourné, déformé, plié, découpé, tissé, agrafé jusqu’à en créer un motif. Techniquement pensées en amont, leurs réalisations sont conçues spécifiquement pour un lieu et façonnées in situ, ce qui rend chaque oeuvre unique. Leurs formes s’adaptent et s’intègrent ainsi à l’espace. Les matériaux qui les composent s’insèrent naturellement dans leur environnement, facilitant ainsi leur interaction et le dialogue avec le public.

LAPS a toujours porté un intérêt sincère au monde animal, peut-être par fascination et désir de vouloir en maîtriser certains aspects. En 2012, enchantées par un petit modèle de girafe en balsa que l’une d’elles a réalisé, le duo souhaite créer des modèles grandeur nature. Créatures aquatiques, chimères ou animaux sauvages s’infiltrent ainsi dans des lieux choisis et parlent du rapport que les deux plasticiennes entretiennent avec le naturel et l’imaginaire. La cagette leur permet de réaliser de grandes oeuvres par l’utilisation d’un seul matériau et par la répétition d’une technique qui devient un véritable savoir-faire. Elles appréhendent les volumes par la technique du tressage, grâce à laquelle elles travaillent la forme plus librement

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