Ailleurs

Max Pam
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Max Pam est né en 1949 à Melbourne, Australie. Adolescent, il se découvre une passion pour le surf, la contre-culture et rêve de pays lointains.

Dans Going East, (éd. Marval, 1992), il raconte son initiation à la photographie et au voyage: «En 1968, j’ai eu la chance de trouver du travail à la faculté de physique d’une grande université australienne, à Melbourne. C’est ma passion qui m’a fait obtenir la place, car lors de l’entretien préalable la ferveur quasi religieuse que m’inspirait la perspective d’améliorer ma situation avait fait forte impression. J’ai donc travaillé deux ans à photographier des lasers traversant des cristaux ou des expériences en superconductivité, à développer des émulsions nucléaires et des micrographies électroniques…

Fin 1969, je me trouvais dans le local de l’association des étudiants à regarder une manifestation contre la guerre du Vietnam lorsqu’un ami m’a fait remarquer une petite annonce sur le panneau d’affichage: «Astrophysicien cherche accompagnateur pour voyage en Coccinelle vw de Calcutta à Londres». Je me suis présenté, j’ai été accepté: dans toute l’université, j’étais le seul prêt à tout laisser pour partir sur le champ. Le surf m’avait initié à la culture hippie dont le Sacré Graal se trouvait quelque part sur la route de Katmandou. En février 1970, nous entrions au Népal. Trois mois plus tard, nous étions à Istanbul.

Arrivé à Londres, j’ai fait un an d’études de photographie, mais cela ne me convenait pas vraiment. L’Asie ne cessait de m’appeler. En septembre 1971, j’ai laissé tombé mes études pour repartir en Inde en stop…»

Ainsi ont commencé une vingtaine d’années d’aventures photographiques en Asie. Revenu vivre en Australie en 1985, il enseigne et continue de photographier. Il expose en Australie, en France, au Japon et commence à publier. Il vit quelques années à Londres dans les années 90.

Il vit actuellement à Perth, Australie, où il enseigne (Edith Cowan University). Il continue de voyager, photographier et exposer à travers le monde.

Voyager avec Max Pam, voyager dans ses photos, c’est accepter la fantaisie, la provocation, la liberté d’un regard sur un monde pas toujours «politicaly correct». Max Pam laisse flotter sur ce monde son œil d’éternel adolescent parti sur les routes à la poursuite du rêve des années soixante. Certes, il croise des enfants qui fabriquent des armes et fréquente les bars à hôtesses de Bangkok: ses photos les montrent et ses mots les racontent, mais il n’invective pas les turpitudes du monde, il aborde toutes les situations avec empathie et optimisme, il nous montre l’humanité et la vie, malgré tout.

Vernissage
Jeudi 24 octobre 2013