ART | EXPO

Afloat

27 Fév - 24 Avr 2016
Vernissage le 26 Fév 2016

Dans le cadre de l’année France-Corée en 2016, Peter Kim et ses bols et «vaisseaux de terre» envahissent les murs de la galerie contemporaine du Mamac de Nice. Une trentaine de peintures et de dessins rendent compte de l’énergie foisonnante de cet artiste coréen diplômé en France.

Peter Kim
Afloat

Alors que 2016 est l’année France-Corée qui célèbre les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, la Ville de Nice accueille à la Galerie contemporaine du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain une exposition de l’artiste coréen Peter Kim.

Né en 1967 à Gwangju en Corée du Sud, Peter Kim est diplômé, à la fin des années 1990 de l’Ecole supérieure d’art et de design de Marseille-Méditerranée. Depuis, il poursuit sa carrière à New York. Il travaille essentiellement le trait et le point de manière répétitive, sans viser l’efficacité de la première perception. Bien au contraire, il tend à révéler ce que le temps, les souvenirs, la mémoire et la contemplation peuvent offrir. Dans les peintures présentées dans l’exposition, les lignes s’enchevêtrent pour ne former qu’une masse dense ayant pour résultat une forme de récipient semblant flotter au milieu de nulle part.

Pour cette exposition intitulée «Afloat», Peter Kim nous transporte dans son univers. Une trentaine de peintures et de dessins, dont un réalisé in situ pour l’occasion, rendent compte de son énergie foisonnante. Peter Kim revient sur sa démarche dans un entretien avec Olivier Bergesi: «Les répétitions de points et de lignes dans mes dessins constituent un moyen pour moi de sortir du cadre de l’éducation académique de mon enfance qui m’imposait de copier exactement ce qui existait et ce que je voyais. En reproduisant des points et des lignes à l’infini, j’exprime quelque chose que l’on ne peut pas voir. La forme que mes points et mes lignes constituent dans mon inconscient sous-entend la perception que j’ai de la société moderne en état de chaos et le caractère incertain de l’avenir.»

L’artiste coréen, très attaché à la mer, espère se délivrer d’un désir personnel à travers la forme de «vaisseau de terre» qui parcourt les peintures présentes dans la galerie contemporaine du musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice. «Pour moi la mer est très magnanime, elle reçoit tous les courants d’eau et les purifie.»

Vernissage
Vendredi 26 février à 18h30

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