Alors que la justice l’accuse de recel, suite à la découverte à son domicile d’un ensemble d’œuvres inédites de Picasso, l’électricien Pierre Le Guennec a annoncé qu’il pourrait bien hériter d’une autre collection du maître.
En effet, il s’avère être le cousin éloigné de Maurice Bressenu, le chauffeur qui a conduit le peintre de 1967 à 1973. C’est l’annonce d’une vente aux enchères qui a révélé ce lien de parenté. A la mort du chauffeur, les œuvres de Picasso en sa possession sont devenues propriété de sa veuve. A la mort récente de celle-ci (2009), elles sont passées aux mains de Drouot, révélant ainsi six héritiers potentiels, dont Pierre Le Guennec. «Nous sommes six héritiers de cette collection dont nous ne connaissions pas l’existence jusqu’à ce que cette cousine décède», a expliqué l’épouse de Pierre Le Guennec. Jetée comme un coup d’éclat, cette nouvelle a entraîné le report de la vente aux enchères, initialement prévue le 7 décembre 2010.
En parallèle de l’arbre généalogique des nombreux héritiers directs de l’artiste, il y a désormais celui des personnes qui l’ont côtoyé et à qui il a pu faire des cadeaux. L’histoire se complique: les héritiers Picasso doivent aujourd’hui gérer ces questions épineuses et les passer au crible de la justice. La gestion de la succession Picasso est décidément une histoire à s’arracher les cheveux!
Lire sur paris-art.com:
— Précédent écho sur l’affaire Picasso sur paris-art.com
parisART sur Instagram