La programmation danse d’«Actoral» 2017 propose de découvrir notamment deux créations de l’année : Ensemble, Ensemble de Vincent Thomasset et Se sentir vivant de Yasmine Hugonnet, celle-ci présentant aussi une autre pièce, Le récital des postures. Ces créations sont complétées par les présentations des spectacles de Dana Michel, Simon Mayer, Dave St-Pierre, de Rocio Berenguer et Marja Christians, ainsi que Pour de Daina Ashbee.
«Actoral» 2017 : créations
Parmi les deux créations programmées lors d’«Actural » 2017, Vincent Thomasset présente Ensemble, Ensemble, pièce à la croisée de la danse et du théâtre ouvrant cette année le festival. Ensemble, Ensemble est écrite à partir de journaux intimes d’une femme retrouvés à l’occasion d’un vide-grenier.
Avec Se sentir vivant, la chorégraphe et danseuse suisse Yasmine Hugonnet propose un solo inspiré de La divine comédie de Dante. Se sentir vivant met en scène les diverses manières de nous mettre en rapport avec nous-mêmes, au travers de la dissociation étudiée du mouvement et de la musique.
«Actoral» 2017 : de Mercurial George à Pour
Outre ces deux créations, «Actoral» 2017 présente un solo de la chorégraphe et danseuse canadienne Dana Michel, Mercurial George. A la fois peformance et pièce dansée, Mercurial George questionne l’identité noire et, plus généralement, les héritages culturels.
Deuxième spectacle de Yasmine Hugonnet lors d’«Actoral» 2017, Le récital des postures est un solo dans lequel cette dernière fait de son corps un véritable instrument, s’employant à une suite de figures suggestives hésiter entre mouvement et immobilité.
Chorégraphe, danseur, et musicien Simon Mayer présente le solo Sunbengsitting, pièce inspirée de formes folkloriques.
Conjuguant performance, arts visuels et danse, Néant 360 de Dave St-Pierre est ici proposé dans une version particulière. Ce solo, d’abord présenté lors du dernier festival d’Avignon, répond à un impératif formulé par Dave St-Pierre : «(…) Perpétuellement se retrouver devant le dilemme de tout détruire et recommencer, ou juste pleurer devant l’immensité d’un absolu que je ne peux atteindre».Â
La chorégraphe espagnole Rocio Berenguer présente quant à elle Ergonomics, dont la mise en scène est assurée par Marja Christians. Ce solo peut se définir telle une fiction chorégraphique conduisant à imaginer les divers usages et adaptations du corps dans une ville futuriste dite «intelligente».
Avec Pour, au titre anglais significatif, la chorégraphe canadienne Daina Ashbee s’efforce de mettre en scène sa propre intimité, c’est-à -dire, ses rapports aux modifications ponctuelles de son corps que sont ses menstruations.