Saul Leiter, Mohamed Bourouissa, Rob Hornstra, Christoph Draeger, Masao Yamamoto, Marie Bovo et Marion Tampon-Lajariette
Acquisitions et donations récentes
Collection de la Maison européenne de la photographie
Commencée dans les années 80, la collection de la Mep rassemble aujourd’hui près de 20 000 oeuvres. Collection d’auteurs, représentative de la création internationale de 1950 à aujourd’hui, elle recouvre l’ensemble des pratiques photographiques, et s’est ouverte récemment à l’art vidéo.
Structurée autour de grands ensembles historiques, cette collection s’est constamment enrichie, au fil des années, à l’occasion des expositions organisées à la Mep, ou encore par achats, dépôts ou donations.
Les acquisitions sont décidées chaque année avec le concours d’une commission d’achats, mais l’apport de partenaires extérieures, tels que la Fondation Neuflize Vie ou l’Association des amis de la Mep est aujourd’hui devenu essentiel pour l’enrichissement de ses collections. Cette présentation de quelques artistes entrés récemment dans nos collections, veut aussi leur rendre hommage.
Certaines oeuvres permettent de compléter le parcours historique de la collection, comme celles d’un grand maître de la photographie couleur des années 50, Saul Leiter, d’autres d’interroger les pratiques contemporaines en confrontant le regard purement documentaire de Rob Hornstra, les mises en scène de Mohamed Bourouissa ou encore le détournement d’image de Christophe Draeger.
Dans un autre registre, Masao Yamamoto entré dans les collections en 2006, grâce à la Fondation Neuflize Vie vient de nous faire don de son nouveau travail. La série “Kawa = Flow” est une méditation sur le sens de la vie en regard de la nature, à travers les enseignements du zen Japonais.
Deux oeuvres vidéos complètent cet accrochage. La première, de Marie Bovo, s’inspire d’un chant de « La Divine Comédie » de Dante ; son image d’un bouquet de lys qui se fane évoque la passion qui consumme.
Dans la deuxième, oeuvre co-produite avec le festival le Printemps de Septembre à Toulouse, Marion Tampon-Lajariette s’inspire du mouvement de caméra d’un film d’Alfred Hitchcock, et l’applique à une vidéo d’animation représentant une étendue d’eau.