ART | EXPO

Abstract

09 Jan - 20 Fév 2010
Vernissage le 09 Jan 2010

Depuis toujours, Nicolas Chardon applique une méthode de travail qui consiste à tendre et à agrafer un tissu à carreaux (vichy, madras, écossais, damier) sur un châssis puis à peindre des figures géométriques en suivant les lignes de l'imprimé du tissu, qui a perdu son orthogonalité du fait de la tension.

Communiqué de presse
Nicolas Chardon
Abstract



Pour cette nouvelle exposition à la galerie Jean Brolly, Nicolas Chardon présente un ensemble d’oeuvres réalisées ou pensées lors de son séjour à la Villa Médicis (2008/2009).

«Abstract» est une oeuvre constituée de huit toiles, toutes de format différent, sur lesquels viennent s’inscrire chacune des lettres du mot, seules ou répétées, à la manière d’une page d’écriture : 9 A, 2 B, 1 S, 14 T, 1 R, 3 A, 26 C, 1 T.


Une grande Cible, en quatre parties est présentée d’une manière non-conventionnelle, puisque que son centre se retrouve aux quatre coins extérieurs. En vis-à-vis, une Cible losange. Une peinture intitulée Mosaïque se développe sur un mur comme un jeu de dominos.

Depuis toujours, Nicolas Chardon applique une méthode de travail qui consiste à tendre et à agrafer un tissu à carreaux (vichy, madras, écossais, damier) sur un châssis puis à peindre des figures géométriques en suivant les lignes de l’imprimé du tissu, qui a perdu son orthogonalité du fait de la tension.

Seul, le champ de la toile sera gardé vierge comme un indice, invitant ainsi notre regard à quitter la frontalité du tableau et à nous interroger sur le processus mis en place. Ce qui intéresse l’artiste dans les étapes de conception et de fabrication du tableau, c’est une certaine neutralité et une mise à distance du résultat. Si son travail s’appuie sur l’observation du réel, c’est surtout une démarche conceptuelle animée par des paradoxes qu’il convient de retenir.

Ainsi, il se plaît à dire par exemple que «tendre», assouplit, bousculant ainsi certaines valeurs modernistes aux codes plus rigides. Pour l’artiste, le moment de peindre intervient comme un après-coup, comme si la toile tendue sur le châssis avec ses couleurs et son motif suffisait à être un bon tableau moderne, achevé, mais qu’il fallait «re-faire».

Dans La Vitrine : Michel Verjux, Cercle et Carré

Vernissage
Samedi 9 janvier. 20h.

critique

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