A posteriori

Présentation
Jean-Jacques Aillagon, Alexandra Fau
A posteriori. 10 ans d’art à La Maréchalerie, centre d’art contemporain de l’ENSA-V

Depuis sa création, La Maréchalerie s’est attachée à accueillir des artistes plasticiens de toutes les générations et de porter aux yeux du public une part expérimentale de la création contemporaine. Si la programmation a gardé un lien continu avec l’architecture, elle a souvent été le fruit de rencontres et de coups de cœur. Chaque artiste s’est ainsi vu offrir la possibilité d’investir un espace d’exposition complexe et prégnant pour la production d’une œuvre contextuelle.

Cette édition présente l’exposition collective «A posteriori» qui s’est tenue du 21 janvier au 2 mars 2014 à La Maréchalerie, centre d’art contemporain de L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Il fait également mémoire des productions artistiques réalisées au centre d’art contemporain depuis 2004, et marque ainsi ses dix années de soutien à la création.

Avec les textes de: Jean-Jacques Aillagon, Alexandra Fau, Valérie Knochel-Abécassis, Vincent Michel.

Avec les œuvres de: Cécile Bart, Jean-Luc Bichaud, Michel Blazy, Karine Bonneval, Jennifer Caubet, Charlotte Charbonnel, Didier Courbot, François Daireaux, Anne de Nanteuil, Dector & Dupuy, Vincent Ganivet, Jakob Gautel, Christian Gonzenbach, GUsto, Claire-Jeanne Jézéquel, Jacques Julien, Jason Karaïndros, Tadashi Kawamata, Jan Kopp, Perrine Lievens, Stéphane Magnin, Vincent Mauger, Lucy et Jorge Orta, Laurent Pariente, David Saltiel, Emmanuel Saulnier, Olivier Sévère, Laurent Sfar, Felice Varini, Emmanuelle Villard.

«La belle aventure de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles et de sa Maréchalerie montre, si besoin était, que l’expression contemporaine de la création artistique, non seulement s’accommode de son installation dans des monuments anciens mais qu’elle y prospère avec une toute particulière délicatesse. Lassant sont ceux qui voudraient que le passé constitue une réalité finie, impropre à servir de point de départ à de nouvelles excursions, à de nouvelles explorations ou à des aventures inédites. Ceux-là n’ont, en tous cas, pas compris ce qu’avait été Versailles, c’est-à-dire, un laboratoire, une piste d’envol, un espace de métissage, un lieu de rencontres, un terrain d’exercice de la pluridisciplinarité.

A La Maréchalerie, on retrouve l’esprit du siècle Louis XIV quand les Le Vau, les Mansart, les de Cotte, les Le Brun, les Coysevox, les Le Nôtre… se rencontraient et édifiaient, ensemble, l’un des plus beaux chefs-d’œuvre du génie humain. On y retrouve l’esprit du Bauhaus, l’héritage de toutes les grandes expériences intellectuelles et artistiques qui ont su bousculer les limites. On y retrouve l’annonce que rien n’est fini, que tout est toujours à recommencer et qu’aujourd’hui, comme hier, l’imagination peut prendre le pouvoir.»
Jean-Jacques Aillagon

Sommaire
— Pourquoi A posteriori? par Vincent Michel, directeur de l’ENSA-V
— L’artiste à l’aune de l’architecte, par Valérie Knochel-Abécassis, directrice de La Maréchalerie
— Jean-Jacques Aillagon
— Alexandra Fau
— A posteriori, l’exposition. 22 janvier – 22 mars 2014
— 10 ans d’art à La Maréchalerie
— Colophon