Une salle sera entièrement consacrée à l’œuvre d’André Breton au Centre Pompidou dès le 29 septembre, une anthologie de textes « André Breton. Surréalisme et politique », publication hors-série des «Cahiers du Musée national d’art moderne », sera également éditée pour l’occasion.
André Breton, un fervent combattant
Cet évènement est organisé avec Aube Breton Elléouët, elle-même, attentive au monde contemporain, à ses convulsions quand resurgissent les intransigeances du religieux et les sentiments nationalistes que son père et ceux qui l’entouraient ont combattus avec tant de ferveur en leur temps.
Les surréalistes : un engagement pour la défense des libertés
De la protestation contre l’engagement de la France en 1925 dans la guerre du Rif à la Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la Guerre d’Algérie, dite Manifeste des 121, en 1960, les surréalistes participèrent à tous les combats du 20e siècle pour la défense des libertés.
Une envie réelle de transformer le monde
André Breton a été l’un des premiers à dénoncer les procès de Moscou (1936-1938), tout en luttant contre la montée du fascisme. Dans son discours pour le congrès international des écrivains de 1935, sa célèbre formule résume le projet surréaliste : « Transformer le monde, a dit Marx ; Changer la vie, a dit Rimbaud ; ces deux mots d’ordre pour nous n’en font qu’un ».