Anton Bee, Yngve Ekström, Pierre Guariche, Willy Guhl, Vico Magistretti, Sergio Mazza, Pierre Paulin, Zublena…
32e édition des Puces du design + expo «Habiter le paysage, meubler l’environnement dans les années 50»
Les galeristes qui viennent de toute l’Europe pour participer aux Puces du Design présentent des pièces exceptionnelles et rares qui raviront les spécialistes et collectionneurs qui peuvent se les offrir… mais aussi les amateurs qui découvriront à ciel ouvert des pièces dignes des plus grands musées du design.
L’esprit ‘50
Le design des années ’50 correspond parfaitement aux préoccupations actuelles: ingénuité dans la fabrication, économie de matière, mobilier gain de place, formes douces… A l’heure où toutes les marques de la grande distribution proposent des collections vintage inspirées de cette glorieuse décennie, les 32e Puces du Design rassemblent des pièces originales d’époque, signées ou pas, dont les qualités et détails de fabrication n’ont pas d’égal avec les productions actuelles.
En plus d’être un endroit idéal pour découvrir et acheter du design vintage, en toute convivialité et en toute confiance, à chaque édition des Puces du Design des événements viennent enrichir ce grand rendez-vous avec les plus grands designers du siècle passé: Andrée Putman et Roger Tallon ont parrainé les premières éditions, les 5.5 Designers y ont fait leurs premiers pas en 2004, exposition organisée par Sabine Sautter de la galerie Haute Définition en juin 2009, événement sur la nouvelle garde du design italien en octobre 2009 en collaboration avec Cédric Morrisset et La Fabrica. Depuis 2010, des expositions rendent hommage à des designers ou éditeurs historiques souvent peu connus du grand public: Jean-Louis Avril, Max Sauze, André Jean Doucin, Quasar Khanh, Airborne, Jean Allemand, les années Pop, Andrea Branzi ou encore Christian Ghion en octobre dernier.
En mai 2015, Les Puces du Design présenteront une exposition consacrée au Mobilier Paysager. Sous le commissariat du marchand et collectionneur Patrice Chevreux, vous y découvrirez un panorama des pièces emblématiques des années ’50 et ’60 qui s’inscrivent dans l’environnement: sculptures et luminaires, pièces uniques ou de série, objets de collectionneurs ou objets familiers…
Une exposition: «Habiter le paysage, meubler l’environnement dans les années 50»
Que ce soit pour le domestiquer ou pour l’enrichir, de tout temps les artistes, les architectes, se sont approprié le paysage comme moyen d’expression. Pas une génération, pas une époque, aucune culture d’aucun continent qui n’ait sollicité la nature comme espace culturel. Les années 50 n’ont pas échappé à cette tendance et l’arrivée de nouveaux matériaux dans cette décennie (fibres, résines, matières plastiques, bétons fibrés) a élargi l’horizon des designers.
Les grands ensembles se sont alors parés d’un nouveau mobilier urbain en accord avec les exigences d’esthétique, de robustesse et de convivialité du public; les jardins des pavillons, les terrasses des villas se sont enrichis d’un mobilier ludique et d’éclairages modernes, souvent conçus avec intelligence dans la recherche d’un confort meilleur. Les ensembles montrés aux Puces du design du printemps 2015 par le collectionneur et marchand Patrice Chevreux sont des exemples iconiques du travail paysager de ces artistes… Vous pourrez découvrir, et acquérir, sculptures (F.X. Lalanne), interventions utopiques restées uniques ou bien encore mobilier produit en série qui fait encore aujourd’hui partie de notre environnement. Citons les chaises longues Eurolax de C. Zublena, les jardinières, les chaises basses, les bancs de W. Guhl, les ensembles de R. Schultz pour Knoll… et tant d’autres… Certaines de ces pièces nous sont même si familières qu’on dit qu’elles font partie du paysage… et pourtant!..
Parmi les pièces exposées: Fauteuil Toga (Sergio Mazza), Fauteuil Pastille (Eero Aarnio), Chaise longue (Zublena), Grandes tables de M. Berthier, M. Ducaroy…Chaises et Fauteuils de Willy Guhl, de P. Guariche…Tables basses de V. Magistretti, H. Schweinberger…Jardinières diabolo de W. Guhl et des pièces d’inconnus: éclairages, tables, bancs, sculptures…