ÉCHOS
30 Juin 2005

La fondation EDF, de l’énergie pour l’art.

Parce que l’énergie et l’électricité peuvent être au cœur de problématiques artistiques ou patrimoniales, la fondation EDF intervient aux côtés des institutions et des artistes. L’électricité est ainsi le fil conducteur de son mécénat.

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C’est un important réseau qu’a su tisser cette fondation autour d’elle pour soutenir sa politique de mécénat, depuis 1987. Trois espaces culturels relayent ainsi ses actions en France. Tout d’abord, le musée EDF Electropolis à Mulhouse retrace à travers les siècles l’histoire de l’électricité. Vous pouvez y expérimenter par exemple les phénomènes de l’électrostatique, à vous faire hérisser les cheveux sur la tête.

A Toulouse, l’espace EDF Bazacle vous accueille au bord de la Garonne et vous invite régulièrement à découvrir des artistes contemporains, ayant recours à cette énergie comme matériau de création. Cette usine hydroélectrique aujourd’hui réhabilitée en espace culturel vous propose jusqu’à fin juillet l’exposition «Métamorphoses de l’électricité». Au détour d’un hublot s’ouvrant sur le fleuve, vous aurez peut-être la chance d’y apercevoir une truite attirée par la lumière des œuvres.

A Paris, c’est une ancienne sous station électrique Sèvres qui fut réinvestie par la fondation, comme vitrine de ses expositions. Actuellement, elle présente les féeriques ballets de lumière de Nicolas Schöffer.

Création, lumière, patrimoine, telles sont les trois clés de la politique de mécénat conduite par la fondation.
La création, parce qu’elle souhaite faire découvrir des artistes majeurs de notre siècle qui ont su si bien utiliser cette énergie et la hisser au rang de matériau artistique.
La lumière, parce qu’elle est au cœur de notre vie quotidienne et qu’elle permet de (re)découvrir notre patrimoine, de le révéler en lui donnant une dimension nouvelle.
Le patrimoine, parce que l’électricité est un outil de connaissance des civilisations passées, à travers des techniques de prospection et de restauration spécifiques qu’elle rend possible.

La fondation produit ainsi ses propres expositions, mais elle s’associe également avec de prestigieuses institutions, comme le centre des Monuments Historiques ou la Cinémathèque française, dont elle parraine les projets.
Si les bouts de chandelle ont gardé leur charme, heureusement que la lumière fut!

Carole Boyer.

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