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Tout commence lorsque Jean-Michel Place, amateur de revues, décide de réimprimer dans les années 1970 La Révolution surréaliste. L’initiative le conduit à republier de petites revues d’avant-garde, dans leur éclat d’origine, des documents passionnants qu’il souhaite faire découvrir.
Puis, il se consacre à des revues actuelles de littérature, de poésie et de cinéma et crée en 1983 le fameux Marché de la Poésie à Saint-Sulpice.
En 1998, il reprend l’historique Architecture d’aujourd’hui, témoignage de l’architecture contemporaine créé en 1929 par André Bloc.
Enfin, la passion l’amène à créer sa revue Parpaings proposant une synthèse originale entre architecture, peinture, design, sculpture, etc.
Mais en 2002, Parpaings cesse et les ennuis financiers commencent. Les éditions sont aujourd’hui en redressement judiciaire et risquent de tomber dans le giron de Reed, un groupe international qui organise 350 salons en tous genres dans le monde, notamment en France avec la Fiac, le Salon du livre ou le Salon nautique, etc. Dans cette hypothèse, la passion et la culture passeraient au second plan derrière la logique commerciale et financière.
De nombreuses personnalité de la culture, de l’art et de l’architecture ont sollicité le Ministre de la Culture pour qu’il obtienne du Tribunal de commerce qu’il accepte le plan de reprise de J.-M. Place, ou qu’il lui accorde un délai. A quelques jours de l’ouverture de la Cité de l’Architecture, personne ne prendrait le risque de voir les architectes en berne.
Leila Berrached
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