////
Les artistes protestent moins contre la « carte professionnelle » (de 30 euros), dont ils doivent aujourd’hui s’acquitter, que du caractère symbolique de cette décision. En effet, depuis son ouverture le 18 novembre 1793, le Musée du Louvre (anciennement le Muséum national) était voué à l’érudition et à la recherche. S’inspirant du museion d’Alexandrie, il formait l’artiste à l’exercice du dessin, conjointement à l’enseignement dispensé par l’Académie des Beaux-Arts.
C’est l’artiste Vincent Bioulès dans Le Monde du 28 octobre qui a rendu publique cette mesure. Le Louvre « n’appartient [..] plus aux artistes, pour lesquels il fut conçu et dont il est né », écrivait-il.
Il n’appartient pas non plus aux enseignants, qui disposent de la gratuité « sous réserve d’accompagner une classe une fois dans l’année ».
Continuera-t-il seulement à l’être au public ?
Pour signer la pétition, adressez vos mails à :
antoineperrot@wanadoo.fr