Pour Rossini, l’objectif est double. Tout d’abord, il s’agit de développer un nouveau département car si la maison de ventes s’est déjà illustrée par la dispersion de grandes collections comme la vente Pierre Miquel en 2004, ou plus récemment par la vente de nombreuses œuvres russes ; jusqu’à présent, il n’y avait jamais eu de ventes d’art contemporain à proprement parler.
Ensuite, le message est clair : attirer un nouveau public ! Pour les organisateurs, «l’objectif d’une telle vente est de faire venir le plus grand nombre et pas seulement les connaisseurs ou les professionnels». Il faut «permettre à un nouveau public de néophytes, de jeunes amateurs et de curieux de se familiariser avec le monde des enchères».
Pour cela, la maison de ventes sort le grand jeu : quatre jours d’expositions dont un week-end, sans conteste le meilleur moyen de toucher un nouveau public ; et des estimations plus que raisonnables avec des œuvres variant entre 50 et 5000 euros.
De l’art contemporain sans chichi et à prix abordable, le pari est lancé et ne saurait s’arrêter en si bon chemin car d’autres ventes sont prévues et les organisateurs souhaitent en faire un nouveau rendez-vous avec la jeune création contemporaine.
Gaëlle Gueidier
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