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La diversité culturelle sera l’élément central des discussions, d’autant qu’elle a fait l’objet de divisions lors d’une récente réunion de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). En effet, l’UNESCO lui avait soumis un projet de convention sur la diversité culturelle visant à protéger la culture dans le contexte actuel de mondialisation. Or, certains pays se sont dits réservés, estimant que l’OMC devait se concentrer sur son travail. Parmi eux, la Chine !
La délégation française doit malheureusement constater que son récent voyage en Chine n’a guère été productif, en dépit des nombreux propos tenus par le Président Jacques Chirac. Le revers ressemble même à une humiliation alors que la France est célébrée durant une année dans le pays.
La réunion de Lille acquiert ainsi un enjeu politique majeur dans la mesure où la plupart des pays de l’Union européenne sont également acteurs de l’UNESCO et membres de l’OMC. La charte sur la diversité culturelle devra être votée en 2005, la France ne peut plus compter sur l’Asie, Cuba ou le Maroc (autres pays ayant fait part de leurs réserves) et devra enfin traiter de la question avec sa communauté la plus proche : l’Europe. Cette même Europe qui la presse de s’aligner sur sa législation où « l’exception culturelle » n’a pas sa place. Il aurait fallu y penser plus tôt sans grandiloquence et en tapant du poing. On est exceptionnel ou on ne l’est pas !
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