Communiqué de presse
Karine Bonneval, Carmela Uranga, Estelle Artus, Carol Brandon, Indira Tatiana Cruz, Nathalie DELBARD, W, Mélanie Perrier, Sandra Vanbremeersch, Marc Veyrat, Vincent + Feria
202 rue de Rivoli
À l’initiative d’une jeune commissaire colombienne, l’exposition propose pendant 48h sur tout un week-end d’investir toutes l’espace de l’Hôtel Clarion St James.
Vous y attendra une dizaine d’artistes, venue de France, de Colombie, du Vénézuéla, du Canada, tous invités autour d’une ligne commune: le passage.
Entre les passants anonymes de l’Hôtel photographiés par Nathalie Delbard pendant une après-midi ou les rêves d’Indira Cruz; les mouvements du corps qui répondent aux passages d’un lieu à l’autre d’Estelle Artus ou les rites de passage de Karine Bonneval.
Vous pourrez donc passer, rester, vous installer, participer…
Venez reconstituer la vie de «Fefita» avec Vincent +Feria ou «lire» le monde avec Carmela Uranga.
Ou venez rencontrer Mélanie Perrier le samedi pour un Dispositif vidéo d’interaction. Et découvrir le dimanche ce qui s’est passé.
Performance en direct le samedi, vidéo projection dans 5 espaces aménagés; dialogues et interactions avec le public.
Tout un programme localisé qui demande à celui qui vient tout sauf de passer…
«202 Rue de Rivoli»: topographie d’un déplacement
Tout passage est à gué. Il mène à l’inconnu, où faire un pas puis un autre ne suffit plus à s’assurer qu’on passe: on doit se jeter dans le vide qui s’ouvre devant soi(…) nous renvoyant à notre angoisse devant l’abîme, qu’aucune assurance d’une terre meilleure ne peut ni atténuer, ni juguler quand il s’agit d’affronter l’autre, d’envisager l’autre, plus particulièrement lorsqu’il prend la forme de ce qu’on appelle l’avenir.
La pertinence des projets proposés, réside dans la manière dont les différents auteurs vont exploiter cette ligne, mais aussi de leur réflexion par rapport au lieu d’exposition, l’hôtel Saint James.
Tous les artistes ont été sélectionnés selon la pertinence de leur pratique et l’envergure de la diffusion de leur démarche, ainsi qu’au regard de leur reconnaissance dans le monde de l’art contemporain.
Karine Bonneval fait partie des collections du Frac haute-Normandie, Carmela Uranga, naît aux Etats-unis, de père argentin, habite Paris depuis plus de quinze ans. Elohim Feria est vénézuélien, Claude Ferland est canadien et moi-même Indira Tatiana Cruz suis colombienne. Quant aux artistes français, ils ont eux aussi séjourné ou travaillé, à un moment ou un autre, à l’étranger.