Communiqué de presse
Maciek Stepinski
200 years-Loop
Maciek Stepinski propose un “tribute to Teodor Bukowski”, son grand-père, l’homme qui lui a appris à peindre sera l’un des points de départ de ce regard vers son intérieur. L’artiste dit “mon grand-père s’occupait de moi quand j’étais petit, mais il ne me donnait pas à manger, il m’apprenait à peindre”.
La peinture justement… L’on connait le travail photographique de Maciek Stepinski en France, présentée par exemple lors d’un solo show à la galerie Alma à Montpellier en 2007, mais nous connaissons moins son travail de peintre ou de dessinateur.
C’est cet axe que l’artiste a choisi de développer et de mettre en valeur dans cette exposition. C’est également cet axe qui avait été choisi au mois de septembre dernier par Maciek Stepinski pour son solo show à la galerie Leto à Varsovie.
Toutefois, il ne s’agira pas ici de présenter des peintures sur toile mais un wall painting, dans la tradition de cet art séculaire qu’est la peinture “murale”. Maciek Stepinski a souhaité ajouter au titre de l’exposition ce mot de “boucle” ou “loop”. Ce mot revient de manière récurrente dans son oeuvre.
C’est le titre du catalogue “Loop” de son oeuvre. C’est aussi le procédé utilisé par l’artiste dans son travail de vidéo ou malgrè un décalage son/image, ces dernières sont toujours montées en boucle, tendant vers l’infini.
L’artiste explique ce travail de “boucle” en nous faisant remarquer que le temps n’est pas une ligne droite sans fin, mais une sinusoîde, empruntant cette définition aux Sciences Mathématiques. Ce mot de “boucle” fait ici référence à la recherche du passé, de ce passé qui construit chacun d’entre nous.
Maciek Stepinski retourne aux origines dans cette exposition, à ses origines. Celles qui ont fait de lui un homme et un artiste, qui l’ont construit. Il explorera ce passé et sans le moindre exhibitionnisme va le mettre en scène. Et le ramène donc au présent. Il s’agit donc bien d’une boucle. Le passé s’en va et revient sous une autre forme. Il devient une sorte de mémoire du futur et prend ici la forme d’une exposition.