Par Pascaline Vallée
Si le marché de l’art avait un c˛ur, ce ne serait peut-être pas New York, mais Londres. Même si la ville américaine conserve la première place sur le podium de la démesure (le record historique d’un milliard d’euros dépensés en deux semaines), le dynamisme et l’effervescence londoniens ne trompent pas.
Dernier exemple en date, les ventes d’art des XXe et XXIe siècles organisées dans la capitale britanique début février ont battu tous les records européens. Les quelques 578,1 millions d’euros récoltés confirment la bonne forme du marché, et l’affluence des collectionneurs, celle de Londres.
Après le record établi par le tableau papal de Francis Bacon (21,1 millions d’euros), L’homme au foulard rouge, de Soutine, a été adjugé pour 13 millions d’euros, tandis que la vente pour 8,53 millions d’euros d’un de ses tableaux fait de Peter Doig l’artiste vivant le plus cher. Le plus cher oui, mais jusqu’à quand?