Ce livre transcrit quelques-unes des réflexions menées au cours de la journée d’étude imaginée et réalisée pour Topographie de l’art autour de l’exposition photographique « Avers et revers sensible ». Cette expérience créative a permis d’envisager sous divers aspects la question du sensible au sein de la photographie contemporaine.
Les liens entre le sensible et la photographie contemporaine
Des chercheurs et des spécialistes qui réfléchissent et travaillent avec et sur la photographie ont collaboré à ce livre afin de provoquer une autre confrontation. Celle qui se tiendrait entre création, réactivité et recherche pour mettre en perspective la problématique in situ face aux œuvres. Avec des textes de Julie Cailler, de Zoé Forget, de Géraldine Millo, de Françoise Paviot et de Christiane Vollaire qui viennent également exprimer leurs points de vue sur la question.
Le sensible et l’œuvre d’art
Le sens du sensible ne surgit pas de nulle part et pourtant le sensible n’a pas en soi une visibilité et en ce sens il pose problème. Pourquoi sommes-nous parfois sensibles à une œuvre que l’on ne comprend pas ? Peut-on évacuer le sensible d’un rapport à l’œuvre ? C’est précisément ce que la photographie contemporaine nous donne à réfléchir.
Chacun entretient avec le sensible un rapport qui lui est particulier. Le sensible n’est pas identifiable, il se travaille sous différentes formes d’approches dans les œuvres, il travaille également le spectateur. Est-ce à dire qu’il est forcément une composante à l’œuvre ?
La dimension sensible pose la question d’un rapport particulier au monde, à l’œuvre et à ses implications. Quels liens entretient le sensible avec la photographie contemporaine ?
Telles sont les questions auxquelles ce livre tente de répondre.