Par Pascaline Vallée
Martha Boto décroche les étoiles. Deux ans après sa mort, ses œuvres s’achètent au prix fort. L’artiste argentine, peu connue, a joué un rôle précurseur dans l’évolution de l’Op’Art et de l’art cinétique. Son succès confirme le retour dans les ventes de ce courant fondé sur l’esthétisme du mouvement, retour amorcé depuis deux ans par les œuvres de Victor Vasarely, Jesus Rafael Soto, Carlos Cruz-Diez ou Bridget Riley.
La vente du 11 décembre 2006 chez Artcurial Briest-Le Fur-Poulain-F.Tajan regroupait 23 pièces de l’artiste, issues de son atelier parisien. Les enchères ont battu les records, installant confortablement Martha Boto sur le marché international.
En mai dernier, son Labyrinthe cylindrique s’envolait à 51 000 $ (38 447 €) à New York. Cette fois, trois pièces ont dépassé les 39 000 €. La majorité franchissait le cap des 30 000 €.
A noter, la présence de nombreux acheteurs français, porteurs des plus hautes enchères.
> – Microcosmos, 1970 (n°503, est. 15-20 000 €) : 62 900 €, achat du marché français. – Labyrinthe diagonal, 1965 (n°483, est. 8 000-12 000 €) : 41 900 € , achat du marché français – Mouvements surprises, 1969 (n°506, est. 8 000-12 000 €) : 39 500 €, achat d’un collectionneur français.