Par Pascaline Vallée
Des statues aux seins et parties génitales recouvertes de papier noir, c’est la surprise qui attendait les passants du parc Vigeland, à Oslo, au matin du 15 mars.
Le parc, conçu par le sculpteur norvégien Gustav Vigeland, contient 212 statues monumentales évoquant la destinée de l’homme, de l’enfance à la vieillesse. La pièce majeure, qui symbolise la lutte pour l’existence, représente 121 hommes et femmes se bousculant pour atteindre le sommet.
Dans leur lettre manuscrite, les mystérieux noctambules auteurs de ces habillages s’expliquent: « Il y a suffisamment de nudité dans les journaux. Pas la peine d’avoir cela dans le parc ». Signé FMNH, acronyme sans signification particulière.
Choquant, l’art? Il est dommage de voir une volonté de conceptualisation et d’épuration mise au rang d’une exhibition racoleuse.
Même chose en Angleterre, sur la plage de Crosby, où les hommes nus d’Anthony Gormley ont finalement obtenu droit de séjour, malgré leur nature « offensante ». Offensante nature…
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