Le 17 juillet, l’exposition «Los Angeles 1955-1985, naissance d’une capitale artistique», s’est achevée sur un double deuil. Deux des 350 œuvres exposées, prêtées par la galerie Franklin Parrasch de New York et le Musée d’art du comté de Los Angeles (Lacma), n’ont pu être restituées à leur propriétaire.
«Tristesse» et «regrets» se sont fait écho des deux côtés de l’Atlantique pour déplorer l’incident. «J’y tenais beaucoup» a confié l’artiste Peter Alexender au Los Angeles Times, tandis que le Lacma s’est dit prêt à se faire rembourser par l’assurance. Il est vrai que la valeur estimée du bonbon géant de Craig Kauffman atteignait en 2005 la somme non négligeable de 70 000€.
Les dirigeants du Lacma ont également déclaré qu’ils travaillaient à «faire la lumière sur les raisons de cet accident», en collaboration avec le Centre Pompidou. Celui-ci, montré du doigt par la presse californienne, se défend de n’avoir «jamais eu à gérer ce type de problème», et a écarté l’hypothèse d’une erreur de manutention. Plus que la faute professionnelle, c’est le manque de tact que dénoncent les américains, qui jugent désinvolte et arrogante l’attitude des français.