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Le Centre Wallonie-Bruxelles, maître d’œuvre et lieu d’accueil de cette manifestation, réunit ainsi une cinquantaine d’artistes « entre modernité et tradition », aux expressions artistiques variées (peintures, sculptures, musiques, danse, rencontre) mais associés sous cet intitulé : la diversité. Et pour une fois cette diversité ne fait pas l’objet de discours politique, mais s’affirme concrètement dans sa logique artistique.
Les sculptures monumentales d’Allassane Drabo seront visibles au centre pendant toute la durée de la manifestation. Côté peinture, le peintre autodidacte Sambo Boly exposera ses toiles composites au côté des approches stylistiques diverses des burkinabés Hamed Ouatarra, Christophe Sawadogo ou Saidou Tassembedo. Parallèlement seront organisés des concerts de musique proche de la mouvance « Afro Beat » (les 15, 16 et 17 octobre), de musique pop rock mandingue (les 19, 20 et 21 novembre) ou de rap (les 3, 4 et 5 décembre) Les 26, 27 et 28 novembre mettront à l’honneur la danse burkinabé alors, qu’auparavant (les 23 et 24 octobre), des pièces inédites auront été lues par le directeur du centre dramatique d’Angers, Claude Yersin.
Le Festival francophonie métissée n’est pas seulement important pour la richesse de sa programmation mais surtout pour ce qu’il symbolise. Créé en 1992, certains se plairaient à dire qu’il est précurseur de ce concept particulièrement en vogue aujourd’hui : la diversité culturelle. Au contraire, cette manifestation souligne le mépris des nations qui font de ce concept un adage pour défendre leurs propres intérêts. Par sa continuité, sa cohérence et son renouvellement croissant, il démontre simplement que la diversité culturelle a toujours existé. On n’a pas attendu le vote d’une convention pour vouloir la défendre !
Informations :
Centre Wallonie-Bruxelles
46 rue Quincampoix
75004 Paris
T. 01 53 01 96 96
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