Dans le cadre du festival June Events 2017, Mié Coquempot présente 1080 – Art de la fugue, une pièce pou dix danseurs créée en janvier 2017 au Manège de Reims. 1080 – Art de la fugue prend pour point de départ une Å“uvre du répertoire de la musique classique, L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach.
1080 – Art de la fugue : l’inachevé
Pour sa dernière chorégraphie, Mié Coquempot s’inspire d’une œuvre musicale classique, L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach considérée comme l’expression dernière de l’écriture du contrepoint, caractéristique de sa musique. Plus particulièrement, le titre de la pièce l’indique, Mié Coquempot a été retenu par la fugue BMW 1080 dont la singularité même ne peut guère échapper. Si la fugue représente l’expression musicale achevé, cette composition est, elle, restée inachevée.
De cet inachèvement, Mié Coquempot a décidé de se saisir en faisant appel à l’imagination. Bien qu’abstraite, cette partition est celle d’«une musique qui court et que l’on a envie de suivre», précise-t-elle, et semble-t-il, de prolonger. Mais 1080 – Art de la fugue n’entend pas compléter sur scène une composition laissée imparfaite. L’intention première de Mié Coquempot consiste davantage à souligner une telle imperfection et, de la sorte, «faire découvrir d’autres chemins poétiques.»
1080 – Art de la fugueÂ
Tout au long de la pièce de Mié Coquempot, le spectateur peut entendre l’intégralité de la fugue BMW 1080, sorte d’hommage rendu à la rigueur de composition de Bach. Mais sur scène, la chorégraphe donne à voir certainement sa propre réception et compréhension de la musique de Bach.