Par Pascaline Vallée
69 artistes venus de 26 pays, dont le Brésil, le Chili, l’Argentine, la Bolivie, la France et le Canada, exposent jusqu’à fin mai à Ushuaï;a, pour la première « biennale de la fin du monde ».
Pour l’occasion, vidéos sur le thème de la destruction de la nature, tournesol géant ou détournements d’habitats s’invitent dans la ville du bout du monde. Une Biennale qui reste toutefois optimiste, si on en croit son slogan: « penser dans la fin du monde qu’un autre monde est possible ».
Cette première édition coï;ncide par ailleurs avec le début de l’année polaire internationale, vaste programme international de recherches scientifiques sur les deux pôles. Art, technologie et environnement sont donc au programme, pour « parvenir à ce que l’écologie trouve une résonnance dans l’art ». Alors, l’art contre le pire, ou le pire au service de l’art?