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Le CIPAC contribue à favoriser une meilleure reconnaissance de son secteur professionnel grâce aux 15 associations professionnelles, 1 500 professionnels et 500 structures qu’il fédère. Son objectif est de constituer une plate-forme de réflexion, d’échange et de proposition sous la forme d’ateliers de travail, de congrès, séminaires et manifestes.
L’art contemporain a certainement besoin de cet outil professionnel et de structuration, à une époque de manque de reconnaissance officielle, d’un déni institutionnel.
A l’heure où les artisans et chefs d’entreprises de restauration du patrimoine historique souffrent d’une mise à l’écart financière, les organismes d’art contemporain se devaient de réagir pour concentrer autrement leurs moyens.
Il serait temps pour le Ministère de ne plus attendre des résultats pour se féliciter de son patrimoine français qui le conduit à laisser sa place à des structures telles que CIPAC ou à se faire dépasser par des associations. En effet, Mains d’Œuvres (association d’Ile de France) sera partenaire de la création de « Terrains Fertiles » le 7 novembre, une plate-forme de création européenne. Le Ministère est là encore absent.