300 artistes d’horizons variés ont préparé le temps d’une nuit dans la capitale « une manifestation à la fois populaire et artistique de bon niveau » (Bertrand Delanoë) proposant des oeuvres mêlant à la fois musique, photographies, danse, sculpture ou installation.
Cette troisième édition est une explosion de chiffres et tout le monde s’accorde à le souligner. En effet, ce ne sont pas moins de 1 000 touristes qui se sont étonnés de voir autant d’activités artistiques non traduisibles, plus de 170 épiceries de nuit dévalisées, près de 1 000 chauffeurs de taxis stressés, agressés et insultés.
Il faut également compter les quelques 500 000 x 2 baskets usés par la marche car il n’y avait aucun transport, les 700 000 échanges de textos parce que les rendez-vous étaient manqués. Et enfin les quelques 15 000 bouts de papier avec numéro de téléphone échangés car, à défaut de visiter, on a au moins pu faire des rencontres.
Si la qualité artistique était au rendez-vous, le manque de structures accompagnatrices également. « Rendre la culture accessible au plus grand nombre possible » ? Oui… mais en nombre seulement.