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Depuis 1930, les sites paysagers, parcs et jardins présentant un intérêt historique, artistique, scientifique ou ethnologique bénéficient de la protection de l’Etat, au même titre que les monuments historiques. Si ces derniers ont leurs « Journées du patrimoine » pour se faire connaître, les parcs et jardins ont dû attendre 2003 pour bénéficier d’une promotion similaire. La tempête de 1999 avait mis en lumière ce patrimoine très fragile mais encore trop méconnu.
Les « Rendez-vous au jardin » ont d’emblée attiré le public puis joué un rôle important dans le « Plan national pour le patrimoine » de Jean-Jacques Aillagon (juin 2003) dans lequel était décidé d’améliorer « la protection des parcs et jardins, de leurs abords, et d’en faciliter l’entretien ». Il était également envisagé de créer le programme « adopter un jardin » dans les établissements scolaires.
Aucune de ces mesures n’a été appliquée sur le plan national, alors que certaines collectivités n’ont pas hésité à s’engager en partenariat avec les établissements scolaires et les propriétaires privés. La situation reste inchangée depuis 70 ans, mais la manifestation enregistrera certainement un record de fréquentation. Il faudra en féliciter les maires de France, les enseignants, les propriétaires privés et surtout tous les amoureux des jardins qui se promènent chaque week-end au milieu de ces richesses naturelles.
Leï;la Berrached