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Pour des raisons exceptionnelles, le Haut Conseil se réunissait dans le salon des maréchaux du Ministère de la Culture. Il pouvait pour l’occasion admirer une sélection des 130 œuvres acquises par l’État en 2004, dont 105 vont enrichir les musées de cinq villes de région : Orléans, Marseille, Toulouse, Lille et Reims.
La mise en scène de ces œuvres visait surtout à exposer le panorama des modes d’acquisition dont disposent actuellement les musées français : dation, donation, préemption, acquittement de l’impôt sur la fortune et mécénat. Insistant sur cette dernière disposition, le ministre rappelait l’importance des Sociétés des amis des musées qui « apportent un soutien aux acquisitions et à l’action culturelle ». C’est pourquoi, il suggérait de constituer, au sein du Haut Conseil, un groupe d’étude chargé de réfléchir sur leur rôle dans l’évolution des musées.
Toutefois, le Ministère qui accordera une attention particulière à cet avis, n’a encore jamais suggéré une étude profonde sur la fréquentation des musées et les raisons de son élitisme croissant.
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